Président de l’Assemblée nationale de la République de la Cote d’ivoire, 1er Vice-président de l’APF et du discours d’ouverture de Jorge Carlos Fonseca, Président de la République du Cap Vert.
S’agissant du déroulement des travaux, il faut noter que les délégués ont fait un large tour d’horizon des situations politiques et sociales dans les pays africains francophones actuellement en proie à des crises politiques, insistant en particulier sur les questions relatives au terrorisme, notamment dans la zone du sahel. Ils ont fait part de leur préoccupation concernant la situation politique à Madagascar et au Burundi.
Pour le cas spécifique des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), Monsieur Jacques MAIRE, député français, a fait état des préparatifs de la Conférence parlementaire sur le G5 Sahel qui devrait se tenir à l’automne à Paris, à l’initiative du Parlement français. A la demande du Premier Vice-président de l’APF, Monsieur Guillaume KIGBAFORI SORO, les pays membres de l’Alliance du G5 sahel, excepté la Mauritanie, empêchée, se sont réunis pour élaborer les orientations de leurs Parlements avant l’adoption des recommandations finales à la Conférence interparlementaire de Paris.
A cet effet, ils ont convenu qu’un groupe de travail rassemblant des parlementaires, points de contact désignés par chaque assemblée, serait associé à la préparation politique des orientations. L’APF s’est ainsi engagée à appuyer les Parlements des pays du G5 sahel, en lien avec les Parlements contributeurs, dans leurs démarches avec les bailleurs de fonds dans les domaines de la défense et de l’aide au développement. L’association des parlementaires dans l’amélioration de l’efficacité et de la transparence des dépenses publiques, est capitale en raison de leur rôle institutionnel et de la légitimité que leur confèrent leurs fonctions.
Par ailleurs, les thèmes de cette Assemblée régionale étaient : « Crise migratoire et respect des droits humains en Afrique francophone » et « Transport maritime et aérien : facteurs de développement économique en Afrique ». Une déclaration sur la crise migratoire a été adoptée par l’Assemblée dans laquelle les parlementaires s’engagent « à tout mettre en œuvre, avec le soutien des organisations internationales et les Etats pour faire reculer la pauvreté en développant l’économie et l’entreprenariat et impulser la mise en œuvre d’infrastructures nécessaires à un développement inclusif en direction de nos populations les plus défavorisées et en priorité vers les jeunes et les femmes ».
Les différentes présentations sur le second thème et le débat qui s’en est suivi, ont également souligné la nécessité du développement des infrastructures de transport pour favoriser l’intégration culturelle et économique de l’Afrique.